Touching the Sun: “Let’s see what lies ahead” (Parker, 2017), 2018-2025, huiles sur toile présentées dans DataffectS à la Galerie de l'UQAM_Crédit photo: Richard-Max Tremblay

Touching the Sun: “Let’s see what lies ahead” (Parker, 2017), 2018-2025, huiles sur toile présentées dans DataffectS à la Galerie de l’UQAM_Crédit photo: Richard-Max Tremblay

Véronique Savard s’intéresse depuis plusieurs années aux textualités numériques (courriers électroniques, pourriels, politiques d’utilisation, hyperliens ou mots cliquables, données de géolocalisation satellite, etc.), à ce qu’elles révèlent sur le monde, ses structures perceptives, idéologiques et sociales. Elle examine plus précisément la tension que peuvent produire certaines sollicitations numériques une fois retranscrites dans l’espace du tableau. C’est par le biais de la peinture et sur des surfaces de grand format que Savard met en évidence et interroge les divers enjeux sociaux, économiques et politiques associés aux structures paradigmatiques qui découlent des réalités langagières numériques.

Véronique Savard est chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal. Elle détient un doctorat en études et pratiques des arts. Ses recherches portent sur le dialogue intermédial entre textualités numériques et la pratique picturale. Son travail a été diffusé dans de nombreuses galeries au Québec et au Canada, dont la Galerie de l’UQAM, et a été récompensé par de prestigieuses distinctions dont la Bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain et la Bourse de doctorat Figura, Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. En plus de faire partie de la collection du Musée d’art contemporain de Montréal, ses œuvres figurent dans de nombreuses collections corporatives, d’entreprises et privées. 

Pour plus d’informations, je vous invite à lire La remédiation du cyberespace dans la peinture de Véronique Savard, par Teva Flaman Ph.D. et Pierre-Luc Verville M.A., publié chez Archée.